Le premier week-end sur place

Rue piétonne de Sankt Wendel quand il fait moche et humide.

Le lendemain, nous n'avons pas eu cours car c'était le 3 octobre et c'est un jour férié en Allemagne. Comme c'était le vendredi, j'ai enchaîné avec le week-end et le lundi qui était libre aussi parce que le lycée rattrapait une journée de travail qu'ils avaient fait auparavant.

Du coup j'ai eu un loooong week-end de 4 jours, et c'est vous dire comme c'est long, quand on ne connaît personne, qu'on ne parle pas la langue, et qu'on ne connaît pas la ville non plus !!
Ma première excursion en ville a été un échec, je ne m'y retrouvais plus, je ne comprenais rien...
Je suis rentrée bredouille en plus, car je n'ai rien trouvé de ce que je voulais.
Il faut dire que j'ai eu énormément de paperasse à faire, de remboursement, de contrats, d'attestations etc... Tout cela en allemand, heureusement que ma tutrice m'a aidée et que mes proprios aussi !!!

En Allemagne, quand on arrive en ville et qu'on va y habiter pour longtemps, il faut se déclarer à la mairie. Et quand je partirai, je vais devoir me désinscrire.

Du coup, comme vendredi c'était férié, que samedi, c'était la tentative d'excursion ratée, et que le dimanche rien n'est ouvert, j'ai attendu mon lundi pour faire quelque chose de productif.
Lundi donc, je suis allée à la Rathaus pour m'inscrire sur les registres mais qu'elle ne fut pas ma surprise quand j'ai réalisé que les quartiers de la Rathaus n'étaient pas tous dans le même bâtiment mais dispatchés aux quatre coins de la ville !
Je n'étais évidemment pas dans le bon, ça aurait été trop facile... j'en ai quand même profité pour prendre tous les prospectus qui traînaient, et j'ai essayé de repérer une pseudo office de tourisme sur un mini plan.
En chemin, je suis passée à la Poste où j'ai bataillé pour acheter des timbres européens, et j'ai enfin trouvée une âme charitable à l'office de tourisme qui m'a donnée un plan et qui m'a expliqué comment aller au bâtiment 7 de la Rathaus.
J'y suis allée, je suis rentrée par la mauvaise entrée, je me suis fait repérer comme la gaffeuse de service , j'ai signé des trucs, j'ai donné mon adresse, et puis comme je n'arrivais pas à sortir parce que je n'ai jamais trouvé le dispositif pour enclencher l'ouverture de la porte, on m'a aimablement libérée ( d'un air "ah ces français, qu'ils ne sont pas doués... ).
Je suis donc revenue chez moi épuisée, mais contente car enfin déclarée, avec des timbres et une trentaine de prospectus dans mon sac à trier.